COMMUNICATION DE CLAUDE BAISSAC
Début décembre, au sortir de Port Louis, je me suis perdu à Cassis alors que j’essayais d’éviter le trafic de fin de journée. Abordant le cimetière je me suis souvenu d’une conversation que j’avais eu avec ma mère Anne Baissac, fille d’Alix de Chazal, il y a des années de cela. Elle m’avait indique la présence de vieilles tombes Chazal perdues dans un recoin de cette immense propriété. Je me suis arrêté, et me suis retrouvé dans le bureau étroit de l’intendance, demandant s’il y avait des tombes Chazal au cimetière. Le jeune indien en charge ce jour la me référa a un certain fossoyeur, réputé pour sa connaissance intime des coins et recoins de la place.
Celui ci arriva et me conduit a travers le cimetière, d’abord sur la tombe de Pierre Edmond, mon arrière-arrière grand père. Celle ci ressemble a un caveau. C’est une construction massive, faite de pierre de taille. Elle est bordée par un arbre dont les racines ont pénétré le flanc, craquant la pierre. Il devait y avoir autrefois une inscription en pierre surplombant le tout.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers l’arriere du lieu. Là, à la lisière de la muraille occidentale nous avons trouvé une série de tombes proches les unes des autres, sans ordre particulier, sans le type de structure des cimetières modernes. Les tombes étaient toutes recouvertes de lierre, de terre, de plantes sauvages. Nous avons nettoyé une tombe au hasard, et j’ai découvert avec émerveillement la tombe de Toussaint Antoine de Chazal de Chamarel et de son épouse. Nous avons continué à déblayer et avons trouve d’autres tombes Chazal, dont une toute petite, d’un enfant mort a quelques mois. Quelques unes ont leurs stèles brisées, impossible à déchiffrer. J’ai trouve l’endroit merveilleux, avec ses arbres, ses vieilles tombes oubliées depuis longtemps, dans ce petit coin vieux de près de deux siècles ou reposent les poussières de personnes nées pendant la révolution française, alors que Maurice s’appelait encore Ile de France, que sa population n’était que de quelques dizaines de milliers d’habitants, perdu au large de la route des Indes. J’ai été touché, et ai voulu partagé.
DEVOIR DE RECONNAISSANCE: UN IMPORTANT MESSAGE DE JEAN-FRANCOIS BAISSAC (Maurice)
Les tombes des ancêtres Chazal, au cimetière de CASSIS sont en très mauvais état, à commencer par les plus anciennes bien sûr. Mon fils Claude en a pris des photos. Ne serait-il pas opportun de les remettre en état? Je suggère que cette tâche pourrait incomber aux différents membres de la Tribu….
Message Added: January 7, 2007